Malgré l’interdiction des manifestations de plus de 10 personnes sur la voie publique pour cause de pandémie de coronavirus, la date du 16 juin a été fixée depuis de longues semaines pour un hommage populaire aux personnels soignants, en première ligne dans la crise sanitaire du Coronavirus. A Tarbes, plusieurs syndicats appellent à un large rassemblement et ont indiqué leurs mots d’ordre pour cette journée nationale du 16 juin. Une date sous le sceau de l’émotion.
Les personnels soignants ont régulièrement tiré la sonnette d’alarme ces derniers mois et ces dernières années. Le mouvement de grève dans les hôpitaux a été très suivie. Marquée notamment par la démission de nombreux chefs de service, ce mouvement visait à alerter le gouvernement sur le manque de moyens humains et financiers dans les hôpitaux. Puis advint le Coronavirus. Une crise sanitaire sans précédent depuis un siècle. Et le gouvernement, le président de la République en tête, a enfin décidé d’écouter ceux qui ont été en première ligne dans cette séquence historique.
Ce revirement de la part de l’exécutif LREM sera t il suivi d’effet ? Emmanuel Macron et son premier ministre Edouard Philippe l’ont promis. Mais de nombreux acteurs de la santé en doutent … depuis plusieurs semaines déjà, plusieurs organisations syndicales ont marqué cette journée du 16 juin dans leurs agendas. Pour un hommage aux personnels soignants. Mais aussi pour soutenir de nombreuses revendications.
Dans le département des Hautes Pyrénées, les syndicats CGT, FSU et SOlidaires viennent de lancer un appel commun, destiné à inviter toute la population à ces rassemblement. Mais aussi et surtout à soutenir plusieurs revendications précises : “Une sécurité sociale financée à 100 % par les cotisations sociales salariés et employeurs” ; “l’annulation de la réforme de l’assurance chômage et celle des retraites” ; “l’augmentation des salaires et la reconnaissance des qualifications. Exigeons une réduction du temps de travail à 32 heures sana perte de salaire”.
Après les manifestation contre le racisme marquées par l’émotion, et finalement autorisées par la place Beauvau, comment vont réagir les préfets, sous le contrôle d’un ministère de l’intérieur affaibli par la grogne des policiers ? Dans le département des Hautes Pyrénées les rendez vous sont :
RENDEZ VOUS MARDI 16 JUIN
A 9H00 devant L’ADAPEI (siège social) DE LOURDES
A 13H00 devant LA MAISON DE RETRAITE DE CANTAOUS
A 13H15 devant LA POLYCLINIQUE ORMEAU (site Ormeau Pyrénées)
A 13H30 devant LE CH DE BAGNERES DE BIGORRE
A 14 H devant LE CH DE TARBES
A 14 H 30 devant LES HOPITAUX DE LANNEMEZAN