L’expulsion, ces derniers mois, d’un grand nombre de migrants des États-Unis, en particulier vers des pays autres que ceux dont ils sont originaires, soulève des préoccupations en matière de droits humains, a déploré mardi le chef des droits de l’homme de l’ONU.
« Cette situation soulève de graves préoccupations concernant un large éventail de droits qui sont fondamentaux à la fois dans le droit américain et dans le droit international – les droits à une procédure régulière, à être protégé contre la détention arbitraire, à l’égalité devant la loi, à être protégé contre l’exposition à la torture ou à d’autres préjudices irréparables dans d’autres États, et à un recours effectif », a déclaré, dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk.
Le Président américain Donald Trump a invoqué mi-mars une loi de 1798 sur « les ennemis étrangers » pour arrêter des personnes soupçonnées d’appartenir à des gangs et les expulser vers le Salvador.