Le gouvernement a décidé d’accélérer la plan de lutte contre la radicalisation en prison. Au lendemain des attentats de Charlie Hebdo, la ministre de la justice Christian Taubira a rappelé les actions entreprises et celles envisagées.
La radicalisation est devenu un problème majeur en France au lendemain des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercasher de Paris Vincennes. Le gouvernement a décidé d’accélérer les réformes déjà entreprises. D’autres programmes anti radicalisation devraient voir le jour dans les prochaines semaines. 283 personnes détenues sont écrouées pour association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un acte de terrorisme, dont 152 sont des islamistes radicaux indique le ministère de la justice. Comment faire pour que ces radicaux ne parviennent pas à mobiliser d’autres détenus à leur cause ? Trois méthodes existent aujourd’hui, elles devraient être amplifiées à en croire les déclarations du premier ministre Manuel Valls devant la représentation nationale le 13 janvier :
– Regroupement dans des quartiers spécifiques pour éviter le prosélytisme.
– Un bureau du renseignement pénitentiaire pour détecter les mouvements de repli identitaire et de radicalisation et gérer la détention des personnes concernées.
– Aumôniers musulmans en prison.
Photo CC BY-SA 1.0 / Xavier Malafosse