La 12e étape du Tour de France, longue de 209 kilomètres mène les coureurs de Toulouse quartier Bagatelle à Bagnères de Bigorre. Au programme : deux cols classés première catégorie : l’habituel Peyresourde depuis Luchon puis l’Hourquette d’Ancizan. Une longue descente, spécialité du maillot jaune, Alaphilippe, amènera les coureurs à l’arrivée jugée à Bagnères de Bigorre.
L’étape Toulouse Bagnères de Bigorre pourrait réserver quelques surprises. Cette première étape pyrénéenne est d’abord très longue : plus de 200 kilomètres. Elle est ensuite composée de deux segments biens distincts : en plaine tout d’abord. Puis, depuis Luchon jusqu’à Bagnères de Bigorre, en montagne. Cette situation pourrait à la fois favoriser des échappées mais aussi permettre à des baroudeurs de grappiller quelques secondes sur les pentes du Peyresourde ou de l’Hourquette d’Ancizan, éventuellement en descente, pour éventuellement gagner l’étape ou se positionner au général. A ce jeu, Thibault Pinot, distancé à Albi, est attendu. Tout comme le porteur du maillot jaune et numéro 1 mondial Alaphilippe, considéré comme un des meilleurs descendeurs du circuit.

Col d’Hourquette d’Ancizan, profil de la pente. Photo le Tour de France
Si le col du Peyresourde est bien connu parce que régulièrement fréquenté par les coureurs du Tour de France, l’Hourquette d’Ancizan, à proximité du lac de Payolle, sera une découverte. Long de plus de 9 kilomètres, situé en toute fin d’étape, il comporte des passages à plus de 9% pour une pente moyenne de 7.5% : de quoi “casser des pattes” et offrir de belles opportunités aux grimpeurs. La descente vers Bagnères, rapide, d’un peu plus de vingt kilomètres pourrait aussi donner des occasions aux meilleurs descendeurs.