Pour éviter la propagation du Coronavirus, la France est confinée depuis plus de 15 jours. Ces restrictions aux libertés pourraient être prolongées au delà du 15 avril.
Un prolongement “probable” du confinement
Le Premier ministre est intervenu jeudi soir à la télévision. Il a déclaré que la fin du confinement n’était pas pour demain. Et que les chances pour que le confinement soit prolongé au delà du 15 avril étaient élevées, “probable“, “si les conditions sanitaires l’exigent” a indiqué Edouard Philippe. Le locataire de Matignon a précisé qu’un confinement graduel, par région ou tranches d’âges par exemple était à l’étude. Pour l’heure nulle précision sur d’éventuelles annonces futures.
Pour rappel, le confinement décidé pour limiter la prolifération du Coronavirus ne concerne que les salariés qui peuvent travailler par télétravail. Des exceptions prévues sur les attestations permettent des déplacements de première nécessité : achats alimentaires, visite à des personnes fragiles etc.
Conséquence de cette situation d’urgence sanitaire face au Coronavirus, pas de départ en vacances de printemps a souligné le Premier ministre qui fait appel au “civisme” des Français sur ce sujet. Il appelle à “très strictement et très rigoureusement les consignes». Par ailleurs, de nombreuses gendarmeries font état d’un renforcement des contrôles sur les routes de France dès ce vendredi soir et pour tout le week end.
Stocks de médicaments
L'hôpital est soumis à une pression considérable. Il tient encore par un engagement humain exceptionnel. Avec de très nombreuses difficultés, je ne les cache pas. Il tient parce que, tous ensemble, nous nous battons et nous ne relâchons pas l’effort sur le confinement. #COVID19 pic.twitter.com/4pmVSxqg0y
— Edouard Philippe (@EPhilippePM) April 2, 2020
Autre point majeur abordé par le Premier ministre : les stocks de médicaments disponibles en France. Edouard Philippe a fait publiquement état “Pour certains médicaments, les stocks sont plus limités et les tensions sont réelles. C’est ma priorité numéro 1 en ce moment : nous nous battons, heure après heure, pour répondre à l’augmentation inouïe de la consommation“.