« Cette attaque a mis des milliers de vies en danger, a causé de graves dommages environnementaux et a mis à rude épreuve les services de réponse dans un pays déjà confronté aux retombées humanitaires de plus d’un an de guerre », a déclaré le Directeur général de l’OIM, António Vitorino.
Plus de 16.000 personnes dans la « zone critique » du barrage
Avec des infrastructures vitales gravement endommagées et une catastrophe environnementale imminente, l’OIM apporte notamment de l’eau potable aux zones accueillant les personnes évacuées et travaille avec le gouvernement ukrainien pour évaluer l’aide supplémentaire qui pourrait être nécessaire dans les jours et les semaines à venir.
Pour rappel mardi, un barrage retenant le réservoir de Kakhovka sur la rivière Dnipro a été gravement endommagé, provoquant le déferlement d’énormes quantités d’eau vers l’aval.
La ville de Kherson, qui se remet encore des violents combats de la fin de l’année 2022, se trouve en aval du barrage et est déjà partiellement inondée. Les habitants des communautés touchées ont été invités à évacuer la zone. Selon les autorités ukrainiennes, plus de 16.000 personnes se trouveraient dans la « zone critique » sur la rive occidentale du Dniepr contrôlée par l’Ukraine.
Les premières évaluations de l’OIM – la plus grande organisation humanitaire opérant en Ukraine – indiquent que l’eau potable et la nourriture font partie des besoins prioritaires. En coordination avec les autorités locales, l’OIM prévoit d’étendre l’aide à l’eau et à l’assainissement, de distribuer des articles d’urgence, de soutenir les centres collectifs et de fournir des soins de santé.