Carole Delga, présidente de la région Occitanie
Dimanche 24 avril le choix est clair : la République ou l’extrême droite.
Il faut voter avec le cœur et non avec ses peurs. En votant au 2nd tour pour M. Macron.
Durant 5 ans, je me suis opposée à sa politique. Mais quand la République est en danger aucune faiblesse n’est admise.— Carole Delga (@CaroleDelga) April 10, 2022
Communiqué des chef.fe.s de file de l’Union Populaire des Hautes Pyrénées Sylvie Ferrer – Benjamin Sire – Grégory Korn – Victoria Klotz
Nous sommes fiers de la campagne que nous avons menée et de la vague d’espérance que nous avons levée. Nos propositions pour faire face aux urgences sociale, climatique et démocratique s’ancrent dans le paysage politique.
Nous remercions la jeunesse et les quartiers populaires de s’être mobilisés et d’avoir tout fait pour déjouer les pronostics écrits par avance. Ils disposent désormais avec l’Union Populaire d’un point d’appui pour résister aux politiques qui seront mises en place et construire un autre monde.
Concernant le deuxième tour, nous disons de manière extrêmement claire :
« PAS UNE VOIX POUR MARINE LE PEN ».
Nous serons présents lors des prochains rendez-vous avec les citoyen.ne.s pour continuer à construire le pôle de résistance face au néolibéralisme et à l’extrême-droite.
Olivier Monteil, délégué départemental Rassemblement national
En Hautes-Pyrénées, MARINE LE PEN est au plus haut
Déjouant tous les pronostics espérés par ses adversaires, MARINE LE PEN s’est qualifiée face à Emmanuel MACRON pour le second tour de l’élection présidentielle avec plus de 8 millions de voix et 23,4%, soit 2 points de plus qu’en 2017, alors même qu’elle a dû faire face à une candidature concurrente.
En Hautes-Pyrénées, MARINE LE PEN s’affirme plus forte que jamais à l’issue de ce 1er tour : avec 22,2% et 30 000 voix en Bigorre, elle est juste derrière MACRON et devance MELENCHON.
Par rapport à 2017, elle a gagné 3 points et 4 000 voix supplémentaires !
Au contraire, si MACRON a gagné des voix au niveau national par rapport à 2017, il a perdu -1 400 voix en Hautes-Pyrénées.
De même, si MELENCHON gagne 2 points au niveau national, il recule très nettement en Hautes-Pyrénées puisqu’il perd – 5 700 voix par rapport à 2017, se retrouvant à plus de 3 500 voix derrière MARINE LE PEN.
On le voit donc, la seule en dynamique en Bigorre ce 10 avril 2022 est bel et bien MARINE LE PEN.
Par ailleurs, on observe que la tentative de ZEMMOUR de concurrencer MARINE LE PEN s’est soldée par un échec retentissant, prévisible mais d’une ampleur sans appel puisqu’il n’atteint même pas 6,5% en Bigorre. Ses électeurs savent néanmoins déjà qu’ils pourront compter sur MARINE LE PEN pour mettre en œuvre le programme de sauvegarde nationale qu’ils ont eux-mêmes défendu.
A cet égard, la droite LR s’est retrouvée elle aussi orpheline, en chute régulière depuis 2015 mais désormais totalement laminée en Bigorre, avec à peine 3,3% des suffrages, au même niveau que le parti communiste, une vraie humiliation.
MARINE LE PEN est arrivée en tête dans de nombreuses villes de Bigorre comme Aureilhan (26%), Vic en Bigorre (30%) ou Bordères sur Echez (27%), mais aussi Soues (25%), Bazet (30%), Orleix (28%) Rabastens de Bigorre (30%), Andrest (25%) …au total dans 139 communes du département !
Ces résultats et cette dynamique augurent bien d’un second tour où Emmanuel MACRON ne dispose plus de réserves de voix, ayant déjà définitivement asséché le PS et LR.
Gageons qu’en Bigorre, comme l’a montré le 1er tour, ce mouvement sera encore davantage amplifié au second tour.
Ce second tour sera un référendum pour ou contre MACRON. MARINE LE PEN a de solides chances de l’emporter pour enfin libérer la France de 5 ans de terrible marcronisme.
Le Rassemblement National des Hautes-Pyrénées appelle tous les Bigourdans qui en ont assez de MACRON à se mobiliser dimanche 24 avril en votant pour MARINE LE PEN.
Christophe Cavaillès, conseiller municipal Tarbes, conseiller d’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées (PS)
C’est un jour de défaite pour le Parti socialiste. Malgré sa volonté de fer et un programme socialiste, européen et écologiste, Anne Hidalgo n’a pas réussi à franchir la barre des 5%. C’est historique et ouvre un vaste chantier pour l’avenir d’un mouvement qui a animé la 5e République et fait désigner François Mitterrand et François Hollande Présidents, Lionel Jospin Premier ministre.
Mes premières pensées vont bien sûr vers Anne et son entourage. Je pense aussi à tous les militants qui ont fait campagne et sont sûrement dépités ce 10 avril 2022.
Dans cette élection présidentielle si particulière, après la crise Covid et la guerre en Europe, je voterai Emmanuel Macron au second tour. Je n’oublie pas ses erreurs, ses choix parfois dévastateurs, son arrogance, son mépris, mais entre l’extrême droite et l’extrême centre, entre une offre autoritaire et un programme libéral, je fais le choix de la République et de la démocratie.
Le Parti socialiste traverse une crise sans précédent. Il faut en avoir conscience. Nul 3e tour social, nulle remontada n’aura lieu lors des élections législatives et n’effacera le traumatisme de cette élection présidentielle.
La social démocratie est pourtant une idée neuve, vivace dans de nombreuses communes, de nombreuses collectivités, dans les départements ou les régions. Mais l’heure est à la reconstruction. A la réflexion d’abord, et dans un second temps viendra le temps de l’action. Comment répondre aux aspirations de nos concitoyens ? Comment articuler urgence écologique et urgence sociale ?
Faut il proposer une vaste fusion des partis de gauche, historiques ou groupusculaires, qui partagent, pour l’essentiel des valeurs équivalentes aux nôtres ? Sur quel périmètre et selon quelle méthode ? Comment faire ? Faut il organiser un énième congrès de “refondation” avec ses motions toujours brillantes, ses chefs de file et des militants de moins en moins nombreux ? Que tout change pour que rien ne change ? Comment imaginer une alternative et une méthode crédible dans un système politique qui fait de l’élection présidentielle l’alphe et l’oméga ?