La séance de ce lundi 20 mars a débuté à l’Assemblée nationale par l’annonce, longuement applaudie, de la libération du journaliste Olivier Dubois, otage au Sahel depuis près de deux ans.
16h lundi, les députés ont commencé leurs débats sur les deux motions de censure déposées en réponse à l’utilisation de l’article 49.3 de la Constitution pour adopter le projet de réforme des retraites. Un texte qui allonge la date de départ à la retraite de 62 à 64 ans.
🔴⚡️ « Contrairement à ce que dit le président de la République, les Français ne l'ont pas élu pour repousser à 64 ou 65 ans l'âge légal de départ à la retraite », affirme @C_deCourson, qui évoque un vote « par défaut ».#MotionDeCensureTransPartisane pic.twitter.com/OTcGUmA1bz
— Élections 202(2) (@2022Elections) March 20, 2023
Premier à la tribune, le centriste Charles de Courson, soutenu par tous les partis de gauche de la Nupes mais aussi plusieurs députés LR, a d’abord pris la parole pour faire part de ses griefs. Après avoir rappelé qu’il n’avais voté aucune des motions de censure précédentes, Charles de Courson a à la fois dénoncé la méthode anti démocratique pour débattre du texte mais aussi l’injustice qu’engendrerait l’application de ce projet de réforme. Charles de Courson n’a cependant pu terminer son discours, censuré par la présidente de l’Assemblée nationale qui a fait couper son micro.
Deuxième à prendre la parole, la représentante du Rassemblement National RN, a dénoncé un délitement de la démocratie. Elisabeth Borne devrait prendre la parole avant le vote des députés.