Les associations de la Coordination CAP Ours n’ont pas participé à la réunion du Groupe Ours Pastoralisme et Activités de Montagne (GOPAM) organisée ce 22 novembre 2023 à la préfecture de région à Toulouse. Elles ont expliqué leur position
Au printemps dernier, CAP Ours avait demandé à la Secrétaire d’Etat à la Biodiversité qu’elle clarifie publiquement un certain nombre de points sur la politique de l’état en matière d’application du Plan d’actions ours brun (2018-2028) :
- Un cadre de concertation exclusif au GOPAM, sans négociations parallèles de l’Etat avec les opposants au Plan ours.
- La poursuite du Plan ours, avec l’élaboration d’un plan d’actions, notamment pour le volet conservation, pour les 5 années qui restent, avec un calendrier, des financements et des indicateurs d’évaluation.
- Le remplacement des ours tués de la main de l’homme.
- Une actualisation de l’évaluation démographique et génétique de la population d’ours pour déterminer les actions nécessaires pour qu’elle soit viable à long terme.
- Une application rigoureuse des mesures de protection des troupeaux avant toute indemnisation des dommages et tout effarouchement simple d’ours « normaux ».
- L’élaboration d’un Projet européen LIFE Ours afin de donner des moyens supplémentaires à l’action de l’Etat
Aucune réponse claire n’est apportée par le Secrétariat d’Etat à la biodiversité.
“Il est temps que l’Etat abandonne la navigation à vue sur ce dossier et élabore une politique claire et assumée de conservation de cette espèce protégée, comme l’y engagent la Loi française et les textes internationaux qu’il a signés” ont indiqué les association de défense de l’ours.