On le sait, l’inscription d’un bien au Patrimoine Mondial de l’Humanité est une démarche longue et exigeante. L’Observatoire du Pic du Midi, candidat pour une inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO, n’échappe pas à la règle !
Depuis 2014, l’État, l’Université Toulouse III-Paul Sabatier et le Syndicat Mixte pour la Valorisation Touristique du Pic du Midi sont engagés dans la démarche qui s’appuie sur une volonté mutuelle de protéger l’observatoire pour les générations futures et de contrer toute atteinte à l’intégrité du site et à son activité.
Le 27 octobre dernier, une première étape était franchie avec l’inscription de « l’observatoire du Pic du Midi de Bigorre, pionnier en haute montagne » sur la Liste Indicative de la France en vue d’une inscription au Patrimoine de l’Humanité de l’UNESCO.
L’Observatoire du Pic du Midi, plus ancien Observatoire de Haute Montagne
Une nouvelle étape sera bientôt franchie avec la création d’un GIP, Groupement d’Intérêt Public, réunissant le Syndicat Mixte pour la Valorisation Touristique du Pic du Midi et l’Université Toulouse III-Paul Sabatier. Un objectif affirmé : unir les moyens pour amener le projet à son terme.
Une inscription à l’UNESCO permettrait de reconnaître la valeur exceptionnelle de l’Observatoire du Pic du Midi en tant que premier et plus ancien observatoire de haute-montagne du monde encore en activité. A ce titre, il est un moteur et un témoin déterminant du mouvement international de développement de la science en altitude depuis le milieu du XIXème siècle.