Mobilisation nationale ce samedi pour demander la ré ouverture des lieux culturels. Dans les Hautes Pyrénées, les actions menées à Bagnères de Bigorre et à Ibos devant le Parvis, ont été très suivies.
Environ 200 manifestants étaient présents samedi après midi sur le parking du supermarché Leclerc à Ibos pour demander la ré ouverture des lieux culturels. Pour manifester, une file fictive de spectateurs a été dressée aux entrées du Parvis Scène nationale. Depuis bientôt 1 an, les cinémas, théâtres, galeries ou musées sont fermés sur décision du gouvernement, pour tenter de limiter la propagation du virus Covid19.
De nouvelles manifestations sont prévues :
Dimanche 21 mars à 14h – Médiathèque de Bagnères de Bigorre – Cyclo Parade organisée par le Cartel Bigourdan et le Collectif Osez Le Vélo) Boucle à vélo et en musique depuis la Médiathèque jusqu’à l’ALAMZIC
Dimanche 21 mars de 17h à 20h – en direct du Casino de Cauterets et sur Radio Fréquence Luz – Faites du Printemps ! avec le Collectif Décomposé : interviewes, invités, lectures, performances vocales, concert « D’eux-2 ». Proposé par Le Collectif Décomposé, la Ville de Cauterets et la radio Fréquence Luz.
Lundi 22 mars à 13h30 – Anères – Manifestation organisée par Remue-Méninges
VOici ce que réclament les acteurs du monde culturel :
– Nous demandons la réouverture de nos lieux au public dans les plus brefs délais, sur la base
du protocole de reprise d’activité graduée, proposé dès le mois de janvier par plusieurs
organisations professionnelles (SYNDEAC, SNSP, FORCES MUSICALES, PROFEDIM).
– Que cette réouverture soit immédiatement assortie d’une prorogation indispensable des
droits des intermittent.e.s et que les crédits dédiés au plan de relance soient urgemment
mobilisés afin de soutenir directement l’emploi dans notre secteur, ainsi que les
professionnel.le.s les plus fragiles qui sont aujourd’hui menacé.e.s par une précarité extrême.
– Que notre gouvernement suspende tout projet de réforme des conditions d’accès à
l’assurance chômage dans un contexte où les plus fragilisé.e.s de nos concitoyen.ne.s sont
déjà les grandes victimes de la crise économique que nous traversons.