Les autorités sanitaires françaises ont indiqué ce jeudi 19 mai 2022 avoir enregistré un premier cas suspect de variole du singe, en Île-de-France. D’autres pays européens ont récemment annoncé plusieurs cas avérés de cette maladie, relativement bénigne mais très rare en Europe.
La variole du singe, ou orthopoxvirose simienne (monkeypox en anglais), est une zoonose due à un virus (famille poxviridiae) du même genre orthopoxviridae que celui de la variole humaine. Il sévit dans le centre de l’Afrique tropicale. En mai 2022, des cas ont été déclarés en Europe (d’abord au Royaume-Uni, puis en Espagne, au Portugal et en France).
Rares cas de gravité pour la variole du singe
Le virus peut causer un syndrome dont les manifestations cliniques sont analogues à celles de la variole (éruption pustuleuse, fièvre, symptômes respiratoires entraînant parfois la mort). La maladie peut être grave dans certains cas, causant des décès chez 1% (variant ouest-africain, pas de transmission interhumaine connue à ce jour) ou 10 % (variant centre-africain, transmission interhumaine possible) des malades en Afrique, la plupart chez les enfants, qui sont plus sensibles à la maladie, et les personnes immunodéprimées.
La plupart des patients se rétablissent avec des soins appropriés. La vaccination contre la variole humaine confère une protection efficace contre l’infection, allant jusqu’à 85%. Les deux maladies peuvent être confondues, et le diagnostic différentiel clinique n’existe pas. Seule l’analyse en laboratoire permet de déterminer le virus à l’origine de l’infection. (avec Wikiepdia)