Le maire de Tarbes Gérard Trémège a été placé mardi matin en garde à vue. Les enquêteurs l’interrogent sur des soupçons de favoritisme. L’onde de choc est nationale. Toute la presse s’en fait l’écho.
Le maire UMP de Tarbes Gérard Trémège a été placé en garde à vue mardi matin, au lendemain des élections départementales. Le choc de cette annonce déplace le département des Hautes Pyrénées. Toute la presse régionale et nationale se fait l’écho mardi de ce placement en garde à vue. La dépêche de l’AFP a été reprise et utilisée à la fois par les médias web, les chaînes d’informations en continu, comme par les médias classiques TV ou radio. Selon le site Google Actualités, cette acte de procédure a donné lieu à plus de 50 articles dans toute la presse. Si la plupart reprennent in extenso dépêche et photo de l’agence de presse, certains apportent un éclairage particulier dans ce dossier complexe. La Dépêche précise ainsi sous la plume de Jean Cohadon, que la procédure est dirigée par un juge d’instruction du Tribunal de Grande Instance de Pau mais menée par les enquêteurs de la section recherches de Toulouse. Sur le site internet de France 3 Midi Pyrénées, Véronique Haudebourg rappelle que Gérard Trémège qui clame son innocence dans cette affaire a toujours indiqué vouloir être entendu. Mais que ses plaintes contre le journal Mediapart pour dénonciation calomnieuse ou violation du secret de l’instruction ont récemment été classées sans suite par le parquet de Pau.
Photo Tarbes7.fr capture d’écran Google actualités