Pour faire face à la crise du Coronavirus, le gouvernement a décidé, par ordonnance d’allonger la durée du travail dans certains secteurs d’activité. La CGT appelle à la vigilance dans les entreprises des Hautes Pyrénées.
Durée quotidienne maximale de travail à 12 heures
Ce n’est pas une économie de guerre mais de crise : pour faire face à la crise du Coronavirus, le gouvernement a décidé de placer la France en état d’urgence sanitaire et décidé de modifier, jusqu’au 31 décembre 2020 plusieurs articles du Code du Travail.
– augmentation de la durée quotidienne maximale de travail portée à 12 heures, au lieu de 10 heures ;
– réduction du temps de repos, entre 2 journées de travail, à 9 heures contre 11 heures minimum aujourd’hui.
– Augmentation de la durée maximale de travail hebdomadaire à 60 heures contre 48 heures
– Extension du travail le dimanche ;
– Modification des règles de prise des congés payés, facilitant la « perte » de 6 jours ouvrables et la remise en cause de journées liées aux JRTT CET, forfait-jours, etc ….
Inacceptable, injustifié
Pour l’Union départementale CGT des Hautes Pyrénées, Angélique Samaran et Ludovic Arberet ont dénoncé un “gouvernement LREM (qui) se montre déterminé à préparer un après-Covid-19 favorable aux capitalistes”. Pour les syndicalistes, ces mesures “sont inacceptables, injustifiées, voire contre-productives et représentent une remise en cause sans précédent du droit du travail”. La CGT appelle désormais “l’ensemble des salarié.e.s syndiqué.e.s et non-syndiqué.e.s à nous informer des suites données à ces ordonnances dans leur entreprise; Nous appuierons toute initiative visant à suspendre les activités économiques non essentielles dans le cadre des demandes d’activité partielle.”