
Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a rappelé mercredi que le statut définitif de la ville de Jérusalem doit être résolu dans le cadre d’une solution négociée de deux Etats israélien et palestinien – solution pour laquelle il n’existe aucune alternative, a-t-il souligné.
« Dès le premier jour, en tant que Secrétaire général des Nations Unies, je me suis toujours prononcé contre toute mesure unilatérale qui compromettrait la perspective de la paix pour les Israéliens et les Palestiniens », a déclaré M. Guterres, lors d’un point de presse à New York, quelques minutes après l’annonce faite par le Président des Etats-Unis, Donald Trump, de transférer l’ambassade américaine en Israël de Tel Aviv à Jérusalem.
Ville sainte pour les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans, Jérusalem est revendiquée comme capitale à la fois par les Israéliens et les Palestiniens. A de nombreuses occasions, le Conseil de sécurité a déclaré nulles et non avenues les mesures prises par Israël pour changer le statut de Jérusalem.
« En ce moment de grande anxiété, je tiens à préciser : il n’y a pas d’alternative à la solution à deux États. Il n’y a pas de plan B », a rappelé M. Guterres.
Pour le chef de l’ONU, la question du statut final de Jérusalem doit être résolue par des négociations directes entre les deux parties sur la base des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale. La résolution du statut de Jérusalem doit, selon M. Guterres, tenir compte « des préoccupations légitimes des parties palestinienne et israélienne ».