En 2020, trois ours sont morts, tués par l’homme, deux criblés de balles, un empoisonné. C’est dire les tensions qui existent dans les montagnes pyrénéennes, tant bien du côté espagnol que français. Les paysans, excédés, ne veulent pas des ours dans leurs pâturages, les défenseurs de la nature et de la biodiversité disent, de leur côté qu’une cohabitation est possible. Entre les deux partis, l’Etat français ne bouge pas. Pourtant, le 29 janvier dernier, la Commission européenne a demandé à l’Etat français et espagnol, à la demande de 28 associations, dont Ferus, de remplacer les trois ours tués par l’homme. La Commission européenne demande également à l’Espagne et à la France, de trouver les responsables de ces tueries et de respecter les dispositions du plan d’actions « Ours brun 2018-2028 ». Ces associations avaient mis l’Etat en demeure le 25 janvier dernier. Car selon la Commission européenne et les associations de défense des ours, les conditions de conservation des ours dans les Pyrénées sont défavorables. En effet, l’office français de la biodiversité (OFB) indiquait qu’en 2019, il y avait 52 ours. ITV : Patrick Leyrissoux, administrateur de l’association Ferus
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