De nombreux sont lancés à Tarbes et dans le département des Hautes Pyrénées pour appeler les deux candidats Renaissance, arrivés en troisième position sur les deux circonscriptions. Et pour arriver de faire mécaniquement élire les candidats Rassemblement National. Ces appels de représentants politiques, de l’intersyndicale ou du Parti socialiste demandent également aux candidats d’appeler à vote pour les représentants du Nouveau Front Républicain Sylvie Ferrer sur la première circonscription et Denis Fegné sur la seconde.
Front républicain
Le communiqué de l’intersyndicale composée de la CFDT, de la CGT, de la FSU, de SOlidaires, de l’Unsa jusqu’à la Confédération paysanne interpelle les deux “anciens députés des Hautes-Pyrénées” et rappelle que le risque est celui de “deux triangulaires dont les candidats nationaux-populistes sortiraient assurément vainqueurs”.
Evoquant “2017 et 2022, quand il s’agissait de s’opposer à l’élection de Marine Le Pen à la Présidence de la République”. Les syndicats demandent “solennellement de ne pas présenter votre candidature pour le second tour des élections législatives comme nous l’aurions demandé à tout candidat républicain arrivé en troisième position et pouvant se maintenir”. Nous vous appelons donc à constituer un front républicain en appelant à voter pour les candidats du Nouveau Front Populaire : Sylvie FERRER (1ère circonscription) et Denis FEGNE (2ème circonscription)” concluent les auteurs de cette lettre ouverte intersyndicale.
Sans surprise, même son de cloche du côté du Parti socialiste des Hautes Pyrénées qui indique ce lundi “Alors aujourd’hui, face aux ennemis de la République, le Nouveau Front Populaire avec ses candidats arrivés en deuxième position doit porter les espoirs de tous les républicains. Ainsi, nous appelons tous les démocrates qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République à s’unir autour de ces candidats, pour un réel barrage républicain. Aucune force politique ne doit rendre possible l’élection d’un Député Rassemblement National en faisant le choix de se maintenir, au risque de porter la responsabilité de donner le pouvoir à l’extrême droite”.