C’était une délibération technique un avis obligatoire qui ne lie pas l’ARS, mais qui a donné lieu à un long débat démocratique entre les membres de l’opposition municipale et la majorité LR-LREM-UDI. D’un côté Gérard Trémège et André Doubrère ont soutenu un projet d’hôpital unique qui “prépare l’avenir” et pourrait accueillir de nouveaux praticiens. D’un autre Rebecca Calley pour Tarbes Citoyenne, a notamment pointé les probables fermetures de lits et évoqué la gestion des friches des hôpitaux de Tarbes et Lourdes. Christophe Cavaillès PS, a quant à lui fait état d’un projet qui va minéraliser des milliers de mètres carrés de terre agricole et augmenter les émissions de gaz carbonés pour se rendre sur le site “aberrant sur un plan écologique”. Pierre Lagonelle a évoqué une décision historique. L’élu de Tarbes pour tous a rappelé que Tarbes disposait d’un hôpital depuis le Moyen Age et que cette décision allait mettre fin à des siècles d’offre médicale dans la cité. Les oppositions ont proposé soit la rénovation des hôpitaux existants soit la construction de l’hôpital unique sur le site de Tarbes.
Incertitudes sur le financement de l’hôpital unique de Lannes
Malgré les incertitudes financières : surcoûts consécutifs à l’inflation, reprise des dettes des hôpitaux de Tarbes et Lourdes ou aménagements des infrastructures, routes ou assainissement, la majorité municipale a voté à une large majorité cette délibération qui acte la fusion des hôpitaux de Tarbes et Lourdes, et l’ouverture, possible en 2028 ou 2029 d’un hôpital unique à Lannes.