En 2016, la France (1,92 naissance par femme) et la Suède (1,85) étaient les deux États membres affichant les
indicateurs conjoncturels de fécondité les plus élevés de l’UE. Elles étaient suivies par l’Irlande (1,81), le
Danemark et le Royaume-Uni (1,79 chacun). À l’opposé, les indicateurs de fécondité les plus faibles ont été
observés en Espagne et en Italie (1,34 naissance par femme chacune), au Portugal (1,36), à Chypre et à Malte
(1,37 chacun), en Grèce (1,38) et en Pologne (1,39).
Les femmes dans l’UE ont leur premier enfant en
moyenne à 29 ans
Plus de 5 millions de naissances dans l’UE en 2016
En 2016, 5,148 millions de bébés sont nés au sein de l’Union européenne (UE), contre 5,103 millions en 2015.
En moyenne dans l’UE, les femmes qui ont donné naissance à leur premier enfant en 2016 étaient âgées de
29 ans. Dans les États membres, les femmes ayant donné naissance à leur premier enfant étaient, en
moyenne, les plus jeunes en Bulgarie et les plus âgées en Italie.
En 2016, environ 5% des naissances de premiers enfants dans l’UE sont survenues chez des femmes de
moins de 20 ans (mères adolescentes) et environ 3% chez des femmes de 40 ans et plus.
Sur les 5,148 millions de naissances enregistrées dans l’UE en 2016, environ une sur cinq (ou près de 930 000)
concernait un troisième enfant ou un enfant de rang supérieur.
Dans l’ensemble, l’indicateur conjoncturel de fécondité de l’UE s’établissait à 1,60 naissance par femme en
2016. Il variait d’un État membre à l’autre et s’échelonnait de 1,34 en Espagne et en Italie à 1,92 en France.
Ces informations proviennent de données récemment publiées par Eurostat, l’office statistique de l’Union
européenne. Les indicateurs de fécondité présentés dans ce communiqué de presse ne constituent qu’une petite
partie des nombreuses données démographiques dont dispose Eurostat.