Quelques jours après l’attaque de drone à Tel Aviv, en Israël, revendiquée par les houthistes au Yémen, suivie par des frappes aériennes israéliennes à Hodeïdah, au Yémen, la cheffe des affaires politiques des Nations Unies a rappelé lundi devant le Conseil de sécurité le « réel danger d’une escalade dévastatrice à l’échelle de la région ».
Le 19 juillet, un drone a frappé un bâtiment résidentiel à Tel Aviv, tuant un civil israélien et en blessant dix autres. Les houthistes ont revendiqué la responsabilité de l’attaque, affirmant qu’il s’agissait de « représailles » à la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.
Le Secrétaire général de l’ONU a condamné cette attaque meurtrière et s’est inquiété d’une « nouvelle escalade dans la région ». « Depuis, nous avons assisté à de nouveaux échanges, rendant la situation plus précaire », a souligné, lundi, la cheffe des affaires politiques des Nations Unies, Rosemary DiCarlo, lors d’une réunion du Conseil de sécurité.
Le 20 juillet, Israël a mené plusieurs frappes aériennes sur et autour du port yéménite de Hodeïdah, qui, selon Israël, était utilisé par les houthistes comme principale voie d’approvisionnement pour le transfert d’armes iraniennes de l’Iran vers le Yémen. Les frappes auraient fait 9 morts et des dizaines de blessés. L’armée israélienne a déclaré que ces frappes étaient une réponse aux précédentes « attaques terroristes » des houthistes contre Israël au cours des neuf derniers mois.