Une réunion du dénommé « Parlement mondial de l’environnement » s’est ouverte lundi à Nairobi, au Kenya, sur un appel clair à une action mondiale plus forte pour faire face à la « triple crise planétaire » du changement climatique, de la perte de la nature et de la pollution.
Plus de 6.000 délégués de 182 pays participent à la sixième session de l’Assemblée des Nations Unies pour l’environnement (ANUE6), qui se déroule jusqu’à vendredi.
Les délégués sont réunis dans la capitale kenyane alors que le changement climatique s’intensifie, qu’un million d’espèces sont menacées d’extinction et que la pollution reste l’une des principales causes de décès prématurés dans le monde.
« Nous avons tous ressenti et vu les effets du changement climatique : chaleur accablante, tempêtes intenses, disparition de la nature et des espèces, sols dégradés, air sale et mortel, océans remplis de déchets plastiques et bien plus encore », a déclaré la Directrice exécutive du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE), Inger Andersen, s’adressant à la presse.
Bien que ces effets touchent plus durement les personnes pauvres et vulnérables, qui en sont les moins responsables, personne n’est à l’abri, a-t-elle ajouté.