Lendemain du second tour des élections législatives, le pouvoir législatif se retrouve avec 3 blocs : Nouveau front populaire, Macronistes et Rassemblement national. Le 4e groupe LR, pourrait servir de pivot pour la formation d’un nouveau gouvernement.
Dans ces circonstances, Gabriel Attal a annoncé qu’il présenterait sa démission au chef de l’Etat ce lundi matin. L’Elysée l’acceptera t elle ? Qui pour former un nouveau gouvernement ? Plusieurs hypothèses sont évoquées ce lundi matin pour tenter de trouver une majorité à l’Assemblée et former un gouvernement.
A gauche les leaders des partis composant le Nouveau Front Populaire annoncent tous que c’est de leur bord que doit être nommé un nouveau premier ministre. Olivier Faure et Yannick Jadot ont annoncé qu’un candidat commun serait proposé dans la semaine …. qui ne devrait pas être Jean Luc Mélenchon malgré les déclarations de l’ancienne présidente du groupe LFI à l’Assemblée nationale Mathilde Panot. Un groupe LFI qui comptera au moins deux membres de moins : Clémentine Autain, après François Ruffin annonce le parti fondé autour de Jean Luc Mélenchon. Purgé par leur parti mais réélus dans leurs circonscriptions, Alexis Corbière ou Danielle Simonnet pourraient suivre ce mouvement.
Quel majorité à l’Assemblée nationale pour soutenir un gouvernement ?
Avec trois blocs et demi, toutes les combinaisons sont désormais possibles. Rares sont celles qui semblent aujourd’hui assurer une pérennité à un exécutif gouvernemental :
- Un Premier ministre nommé au sein du Front Populaire : il ou elle devra assurer la cohésion des groupes LFI, écologistes PC et PS. Puis tenter d’élargir cette coalition qui ne dispose pas de la majorité absolue sur les bancs de l’Assemblée nationale, texte par texte, tout en évitant le vote par une “majorité d’opposition” d’une motion de censure.
- Une coalition du centre gauche au centre droit, des écologistes, jusqu’à LR en passant par les députés loyaux à Emmanuel Macron ou les socialistes. Cette option appelée de ses veux par François Bayrou, a d’ores et déjà été écartée à gauche.
- Une coalition de droite et centre droit. Elle a été plaidée par celui qui reste aujourd’hui ministre de l’intérieur qui veut rallier les groupes Renaissance et LR. Ce qui mathématiquement constitue une majorité mais un risque certain pour des LR qui ont toujours refusé cette option.