La crise du Covid-19 ne peut être résolue uniquement par des mesures de santé publique et d’urgence. Tous les autres droits humains doivent également être pris en considération, ont rappelé plusieurs experts indépendants des Nations Unies.
Régimes d’assurance publics ou privés
« Tout le monde, sans exception, a droit à des interventions vitales et cette responsabilité incombe au gouvernement. La rareté des ressources ou l’utilisation de régimes d’assurance publics ou privés ne devrait jamais être une justification pour discriminer certains groupes de patients », ont souligné jeudi pas moins de 63 experts des Nations Unies dans une déclaration commune.
Extrême pauvreté
« Tout le monde a droit à la santé », ont-ils dit, citant notamment les personnes handicapées, les personnes âgées, les communautés minoritaires, les peuples autochtones, les personnes déplacées à l’intérieur de leur propre pays, les personnes touchées par l’extrême pauvreté et vivant dans des milieux surpeuplés, les personnes vivant dans des institutions, les personnes en détention, les sans-abri, les migrants et les réfugiés, les personnes en situation de dépendance à l’égard des drogues, et les personnes LGBT. « Ces groupes et d’autres doivent recevoir le soutien des gouvernements », ont souligné les experts.
« Les progrès dans les sciences biomédicales sont très importants pour réaliser le droit à la santé. Mais tout aussi importants sont tous les droits humains. Les principes de non-discrimination, de participation, d’autonomisation et de responsabilité doivent être appliqués à toutes les politiques liées à la santé », ont-ils rappelé.