Deux hauts responsables de l’ONU ont condamné un attentat-suicide survenu dimanche 27 mars dans un parc municipal très fréquenté de la ville de Lahore, à l’est du Pakistan, qui a causé la mort d’au moins 60 personnes et fait plus d’une centaine de blessés.
L’explosion, qui a eu lieu dans le parc Gulshan-e-Iqba à Lahore, capitale de la province pakistanaise du Pendjab, a touché de nombreuses femmes et enfants, a déploré le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, dans un communiqué de presse rendu public à New York par son porte-parole.
Actuellement en visite en Tunisie, le chef de l’ONU a appelé à ce que les auteurs de cet « acte terroriste atroce » soient traduits rapidement en justice, « dans le respect des obligations découlant des droits de l’homme ».
M. Ban a également exhorté le gouvernement pakistanais à faire tout son possible pour mettre en œuvre des mesures de protection capables de « garantir la sécurité personnelle de tous les individus, y compris les communautés religieuses minoritaires vivant dans le pays ».
Le Secrétaire général a présenté ses sincères condoléances aux survivants ayant perdu des proches durant l’attaque, ainsi qu’aux familles des victimes. Il a fait part de sa solidarité envers le peuple et le gouvernement du Pakistan.
« Je suis consterné par l’assassinat horrible de tant d’enfants, d’hommes et de femmes à Lahore, au Pakistan aujourd’hui », a quant à lui déclaré dimanche le Président de l’Assemblée générale de l’ONU, Mogens Lykketoft, dans un communiqué de presse.
« La prise pour cible de tant de personnes innocentes, y compris de nombreuses familles au parc Gulshan-e-Iqba, montre un mépris total pour l’humanité », a-t-il déploré.
M. Lykketoft a rappelé que les actes de terrorisme sont injustifiables par nature, quelles que soient les motivations de leurs auteurs, et que le terrorisme constitue l’une des menaces les plus graves à la sécurité du Pakistan et à la paix internationale.