
Le Conseil de défense et de sécurité nationale a fait le point ce mercredi des menaces d’attentats dirigées contre le territoire national ou contre nos ressortissants à l’étranger. A l’issue de ce conseil désormais régulier, un communiqué de presse diffusé par l’Elysée a indiqué que le régime de Bachar al Assad était bien impliqué dans l’attaque chimique au gaz sarin du 4 avril dernier. En outre l’Elysée a précisé que les services de renseignement français disposent de preuves “que le régiment détient toujours des agents chimiques de guerre”. Voici le communiqué de l’Elysée in extenso :
Il a porté une attention particulière aux projets terroristes et aux tentatives de déstabilisation susceptibles de porter atteinte au bon déroulement de la campagne électorale et des opérations de vote.
la sécurité du premier tour de l’élection présidentielle
Le Président de la République a félicité les services du ministère de l’Intérieur, les policiers, les gendarmes ainsi que les militaires de l’opération Sentinelle pour leur mobilisation qui a permis d’assurer la sécurité du premier tour de l’élection présidentielle. Il a demandé que la plus grande vigilance soit maintenue au cours des prochains jours et pour le scrutin du 7 mai.
Le Conseil a également étudié l’évolution des crises internationales et les conditions d’emploi de nos forces engagées en opération à l’extérieur du territoire national.
services de renseignement
Les services de renseignement ont présenté au Conseil les éléments nationaux qui permettent d’affirmer de manière indépendante l’implication des forces du régime syrien dans l’attaque chimique perpétrée le 4 avril à Khan Cheikhoun. Ces éléments démontrent en outre que le régime détient toujours des agents chimiques de guerre, en violation des engagements à les éliminer qu’il a pris en 2013. Ils seront rendus publics.
Jean Marc Ayrault
Vidéo – Ce que l’on apprend de Jean-Marc Ayrault sur l’attaque chimique en Syrie Label : BFM TV Date d’ajout : 26/04/2017
Description : L’attaque au sarin contre la localité syrienne de Khan Cheikhoun en Syrie, qui a tué début avril 87 personnes et horrifié le monde, porte “la signature” de Damas, a accusé mercredi la France dans un rapport de ses services de renseignement incriminant le régime. Ulysse Gosset, éditorialiste politique international à BFMTV explique ce que l’on apprend des informations dévoilées ce mercredi et quelles conséquences peuvent être envisagées.