Le 31 janvier 2018 rue du Corps Franc Pomiès à Tarbes, le corps de Joël Balme est découvert mort criblé de balles à son domicile. Le procès de l’auteur des coups de feu mortels. Jérôme Manini est comparaît devant la cour d’assises des Hautes Pyrénées pour ces faits. La question d’une complicité est également posée.
Devant la cour d’assises des Hautes Pyrénées Jérôme Manini a, d’une voix grave, reconnu l’assassinat, mais déclaré dès le premier jour de procès avoir regretté son geste et exprimé des excuses à la famille de la victime.
Questionné par la président de la cour, le principal accusé indique s’être procuré une arme et une voiture volée à Marseille. Il précise, mais les débats pourront éclairer ou non cette affirmation, qu’il ne sait pas alors ce qu’il fera. Une chose est sûre, 20 ans après les mauvais traitements et abus sexuels commis contre ses soeurs, il veut s’expliquer avec l’ancien compagnon de sa mère. Pour venir de Valence à Tarbes, il demande à un de ses amis de le conduire. Le conducteur du véhicule connaissait il alors l’intention homicide de Jérôme Manini ? L’instruction l’affirme et il comparaît dans le box comme complice et il risque, en droit, la même peine que l’auteur principal.
Celui qui est accusé de complicité se présente, précise avoir été influençable dans sa jeunesse. Il reconnaît le recel du véhicule volé, auquel il manquait le pommeau du levier de vitesse, qui leur a permis de venir jusqu’à Tarbes mais nie avoir eu connaissance de l’intention criminelle de l’accusé.
Premier témoin cité à la barre : le capitaine de police en charge de l’enquête. Il raconte les premières heures : la compagne de la victime qui découvre le corps, l’alerte lancée aux pompiers, les policiers tarbais présents sur place pour “geler la scène de crime”.