Les conseillers de l’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées étaient réunis mercredi soir pour débattre du financement des Lignes à Grande Vitesse LGV du sud ouest de la France. Un vote aura lieu fin novembre.
Les capacités d’investissement de TLP
L’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées TLP n’est que très indirectement concernée par la construction des lignes LGV entre Toulouse et Bordeaux ou Bordeaux Dax, mais la collectivité est sollicitée pour participer au financement. Par solidarité.
Pour l’aménagement de ces infrastructures d’un coût estimé à plus de 10 Milliards d’euros, le préfet d’Occitanie demande à l’agglomération TLP quelques 15 millions d’euros. Un investissement ventilé sur plusieurs dizaines d’années.
Pour une réouverture de la ligne Tarbes – Mont de Marsan
“Un risque pour les capacités d’investissement de l’agglo” souligne d’emblée l’argentier de TLP et maire d’Ibos, Denis Fégné. Une obligation lui répond le président Gérard Trémège qui demande cependant une contrepartie pour la Bigorre. Une amélioration du “barreau” ferré entre Tarbes, Lourdes et Pau suggère le maire de Tarbes. D’autres proposent une voie médiane : une baisse de la dotation et une contrepartie sous la forme de la réouverture de la ligne Tarbes Mont de Marsan, soit un lien direct avec l’axe Sud Ouest Paris, un désenclavement de tout le nord du département et une vitrine pour le train à hydrogène.
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Plusieurs conseillers ont d’ores et déjà annoncé qu’ils voteraient contre une délibération qui va “abaisser les capacités de la collectivité et n’apportera rien à son développement”.
Les 3 conseillers régionaux présents dans l’assemblée ont fait part de leur position. Philippe Baubay, par ailleurs maire de Séméac a rappelé l’importance du projet pour tout le sud ouest de la France. Jean Louis Cazaubon, a prôné une nouvelle phase de concertation avec l’exécutif de la région Occitanie. Nulle position définitive n’a été actée ce mercredi soir. Un nouveau débat, cette fois ci suivi d’un vote est d’ores et déjà programmé pour la fin du mois.