Les gendarmes des Hautes Pyrénées viennent de découvrir un véritable arsenal au domicile d’un homme. Ce dernier était recherché depuis une semaine : il avait alors ouvert le feu sur plusieurs jeunes.
Comment autant d’armes ont elles pu être acquises par un particulier ? Pour quel usage ? A l’issue d’une enquête, les gendarmes des Hautes Pyrénées viennent d’annoncer avoir découvert un véritable arsenal composé de 3 revolvers, 9 fusils (dont 1 mozer, 1 mas 36, 1 famas modèle 11, 1 sten et 1 FRF1), 4 grenades, plusieurs poignards et baïonnettes et plusieurs milliers de cartouches. L’enquête qui a abouti à cette découverte va soulever de nombreuses interrogations. Elle a été provoquée par des coups de feu tirés le mardi 3 septembre dernier par un véritable forcené qui n’avait pas hésité à menacer et à tirer des coups de feu en direction de jeunes gens. Voici ce que relate une source proche de l’enquête :
Tirant une première fois en l’air, il s’est ensuite approché du véhicule stationné de 3 jeunes (deux hommes et une femme) qui étaient en train d’écouter de la musique.
Introduisant le canon de son arme d’épaule dans l’habitacle du véhicule, il ouvre le feu pour la seconde fois et transperce le poste radio du véhicule, l’habitacle et le plancher. Les 3 jeunes, en état de choc, sont mis en joue puis sommés de quitter les lieux par l’auteur des coups de feu.
Face à un tel comportement, une véritable chasse à l’homme a été menée par les forces de l’ordre qui ont finalement arrêté l’auteur qui a reconnu les faits en garde à vue. C’est à l’occasion de la perquisition menée à son domicile qu’a été découvert cet arsenal. L’ensemble de ces armes, détenues de façon illicite, étaient pour la quasi totalité approvisionnées et armées, elles ont été immédiatement saisies et placées sous scellés.
Le mis en cause, placé en garde à vue, a reconnu les faits de violences avec arme, de dégradations, de menaces de mort et de détention illégale d’armes de guerre.
Présenté au magistrat du Parquet, il a été placé sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et devra répondre prochainement de ses actes devant la justice.