Le Conseiller spécial des Nations Unies pour la prévention du génocide, Adama Dieng, s’est dit choqué et alarmé de lire les informations sur des violations graves des droits de l’homme commises par les forces de l’ordre contre des Musulmans Rohingyas dans l’Etat de Rakhine, au Myanmar/ Birmanie
Selon les conclusions du rapport publié le 3 février par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH), ces violations comprennent des viols collectifs, des exécutions extrajudiciaires et des disparitions. Ces attaques ont eu lieu dans un contexte d’escalade de la violence dans l’État de Rakhine depuis que des postes de garde-frontières ont été attaqués par des assaillants armés début octobre 2016.
viols collectifs et exécutions
« Moi-même et bien d’autres personnes demandons instamment aux autorités de mener une enquête indépendante et impartiale sur ces allégations. L’enquête menée par le HCDH donne une plus grande crédibilité à ces informations et décrit un niveau de déshumanisation et de cruauté révoltant qui est absolument inacceptable. Cela doit cesser tout de suite! », a dit M. Dieng.