Les grandes manoeuvres se mettent en place à gauche dans la perspective des élections présidentielles et législatives de 2017. Le patron du Parti socialiste Jean Christophe Cambadélis a annoncé vendredi soir son intention de soumettre au vote du conseil national du PS, véritable parlement du parti, l’idée d’une primaire pour désigner le candidat de la gauche à l’élection présidentielle. En signal envoyé à Jean Luc Mélenchon ou aux partis communistes et trotskystes très en pointe dans les manifestations des derniers mois, cette primaire serait ouverte à “la gauche de gouvernement” a indiqué le premier secrétaire du parti socialiste. Au coeur de cette question : l’hypothèse d’une candidature de François Hollande. Si cette proposition d’une primaire présidentielle de la gauche de gouvernement vient à être actée par les instances socialistes, le scrutin pourrait être organisé au mois de janvier 2017.
Europe écologie les Verts dans La gauche de gouvernement et la belle alliance
La question se pose aujourd’hui du périmètre de “cette gauche de gouvernement” . S’il s’agit d’écarter un Jean Luc Mélenchon en campagne depuis de longs moins, la situation d’Europe Ecologie les Verts et du PCF reste plus confuse. Emmanuel Macron patron du nouveau parti en marche déclarait que son parti n’était ni de droite ni de gauche. Le ministre de l’économie a déclaré qu’il ne ferait pas acte de candidature. Seules certitudes : le Parti Radical de Gauche et les nouveaux partis crées par les partant d’EELV devraient eux y participer. Pour y présenter un candidat ou seulement pour participer au vote ?
Au sein du parti socialistes, plusieurs ténors ont déjà fait part de leur volonté de participer à l’élection présidentielle. Arnaud Montebourg a indiqué qu’il annoncerait son choix dans les prochaines semaines. Marie Noëlle Lienemann a elle déjà indiqué qu’elle serait candidate. Martine Aubry, battue lors des précédentes primaires par François Hollande n’a pas pour l’heure précisé sa position.