La préfecture des Hautes Pyrénées annonce via Twitter avoir diligenté de nouvelles perquisitions administratives, cette fois ci à Lannemezan. Il n’y aurait pas eu d’arrestation.
Le harcèlement des milieux soupçonnés de liens avec les mouvances radicales se prolonge ce mardi dans toute la France et dans la région Midi Pyrénées. De nouvelles perquisitions administratives ont été menées ce mardi matin à Lannemzan. Deux hommes étaient visés. Elles font suite à celles déjà menées à Tarbes et Soues la semaine dernière. A Lannemzan, la préfecture des Hautes Pyrénées n’annonce pas pour l’heure d’arrestations.
Dans la nuit de lundi à mardi des opérations ont été menées à Toulouse dans le quartier classé Zone de Sécurité Prioritaire de la Reynerie dans le grand Mirail mais aussi dans le Tarn, à Saint Sulpice, Graulet, et dans la banlieue d’Albi. “Cette action visait des individus suspects à différents titres. Cette opération n’avait pas de lien avec l’enquête en cours sur les attentats de Paris du 13 novembre. Les résultats de ces perquisitions sont en cours d’exploitation” a précisé l’entourage du préfet du Tarn.
Depuis le début de l’instauration de l’état d’urgence plus d’un millier de perquisitions administratives sur réquisition des préfets ont été menées en France. Une centaine de personnes ont été interpellées, plusieurs armes de guerre ont été découvertes, ainsi que de la drogue et de l’argent liquide.