A l’occasion de la Journée internationale de la Terre nourricière, le Président de l’Assemblée générale des Nations Unies a appelé tous les individus à adopter des modes de production et de consommation responsables.
« Changement climatique. Pollution. Perte de biodiversité. La Terre nourricière souffre – et c’est notre faute », a déploré lundi Miroslav Lajčák, le Président de l’Assemblée générale, lors du huitième dialogue interactif consacré à l’harmonie avec la nature. « Ces phénomènes pèsent sur la vie et la santé humaines. Mais ils affectent, d’abord et avant tout, la Terre », a-t-il ajouté.
M. Lajčák a souligné que les hommes et les femmes pensent souvent à protéger la Terre uniquement pour leur propre bénéfice. Depuis la proclamation de la Journée internationale de la Terre nourricière il y a neuf ans, « notre message a été cohérent : ne pas seulement se concentrer sur les gens, mais aussi sur notre planète », a-t-il dit.
Aboutir à une production et une consommation durables est le 12e des 17 objectifs de développement durable adoptés par les Etats membres de l’ONU en 2015 mais ces derniers sont en retard dans leur réalisation.
« Vivre en harmonie implique l’équilibre. Cela signifie s’assurer que nous vivons de façon durable. Que nous obtenions les bénéfices de la Terre nourricière sans la surcharger. Malheureusement, nous ne sommes pas en situation d’équilibre », a dit le Président de l’Assemblée générale
« Notre Terre abrite ces extrêmes », a-t-il rappelé, citant les sécheresses et les inondations, la pauvreté et les excès ainsi que la hausse du niveau de la mer et la diminution de l’eau douce. « Cela ne fera que s’aggraver si nous ne changeons pas la façon dont nous produisons et consommons les biens – surtout à mesure que notre population augmente ».